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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 20:34

Mercredi 28 mars 2012 18h30-20h

Ces nouvelles rencontres nous ont permis d’avoir un aperçu de ces métiers du conseil.
Sachez que derrière le terme « conseil » se cache une panoplie d’activités : point de vue
stratégique, identification des orientations R&D, analyse et suivi de projets,
valorisation… les consultants peuvent intervenir à plusieurs niveaux. Sans compter que
tous les secteurs d’activité (pharmacologie, innovations technologiques, finance,
informatique, environnement…) peuvent faire appel à des conseillers. Nous aurons le
plaisir d’écouter Nora Nonne et Sandra Pineau, toutes deux docteurs en biologie et
consultantes chez Team Trade.

Nora Nonne, docteur en biologie et normalienne, a partagé avec nous son expérience
dans le domaine. Après quelques années de médecine, l’ENS, une thèse en biologie, et
des cours du soir pour valider une licence de mathématiques, Nora s’essayera à
l’enseignement avant de se mettre en quête d’un travail qui la satisfasse pleinement (ce
qui n’était pas le cas jusqu’alors). Son profil pour le moins atypique sera repéré sur
Internet par Team Trade, une société de services en ingénierie informatique (SSII)
spécialisée dans les marchés financiers. L’entreprise, à la recherche de potentiels et de
personnalités, lui proposera de mettre en avant ses qualités de gestionnaire de projet et
son esprit logique, malgré le fait que Nora ne possède alors aucune expérience dans les
logiciels ou la finance.

Attirée par la nouveauté, elle releva le chalenge d’être consultante chez Team Trade.
Ses qualités de docteur lui permettront d’être rapidement opérationnelle : après une
courte formation interne sur les marchés financiers, Nora se formera au contact de ses
collègues, spécialistes des finances ou de l’ingénierie informatique. Sandra Pineau, qui
anime cette table ronde, vient elle aussi d’être recrutée par Team Trade sur ses qualités
de docteur, et fait actuellement ses débuts en tant que consultante junior. Il est toutefois
à noter que nos deux docteurs en biologie sont les seules à avoir intégré l’entreprise sur
leur potentiel et non sur leurs connaissances en finance ou informatique. Les collègues
de Nora ont par ailleurs été épatés par sa vivacité d’esprit et les capacités
d’apprentissage de leur nouvelle recrue, qualités qui, selon elle, sont principalement
dûes à son travail de thèse. Le marché de l’emploi dans ce secteur reste donc
accessible aux personnes motivées par le changement, prêtes à évoluer rapidement
dans un secteur d’activité en plein essor.

Team Trade propose aux entreprises l’expertise de ses consultants pour des missions
allant de 3 mois à 3 ans. La SSII permet aux clients d’accéder à des compétences
pointues, hyperspécifiques, sur une durée de travail temporaire modulable. Etre
hyperspécifique dans un domaine si éloigné de la biologie ? c’est apparemment
possible, car au sein de Team Trade par exemple, les juniors sont encadrés, tout de
suite intégrés à des missions concrètes et épaulés par des experts : Nora et Sandra
travaillent par exemple ensemble en ce moment sur une mission chez EDF. Une fois la
barrière du langage passée, c’est l’esprit logique, les capacités de synthèse et l’envie
d’apprendre qui prend le dessus. N’oublions pas que les métiers du conseil sont des
métiers d’assistance, où l’écoute et l’envie de résoudre des problèmes prédomine :
qualités qu’ont en général les docteurs.

Si ces métiers restent également attractifs au niveau des salaires (un junior débute
autour de 30 keuros/ans, +/- 5 keuros/ans selon les entreprises) et incluent une
formation en interne, il faut garder à l’esprit qu’ils proposent peu de marge en terme
d’évolution de carrière. Les consultants ont entre 30 et 35 ans, et, malgré le fait que les
missions soient variées, leur champ d’action reste limité. Un senior peut devenir maître
d’ouvrage et diriger les équipes en mission (mais les places sont chères) ; il peut
également se voir proposer des postes de consultant dans des entreprises en interne
(banques, …), et non plus en tant qu’intervenant extérieur. La reconversion est dans la
plupart des cas envisagée : middle office dans le cas des marchés financiers, (pour les
consultants de SSII comme Team Trade) ou tout autre emploi relatif à la gestion de
projet. Nora et Sandra s’accordent à dire qu’elles ne comptent pas être consultante toute
leur vie, mais que dans l’état actuel des choses, ce métier leur apporte totale
satisfaction. Elles espèrent par ailleurs que leur passage dans ce domaine d’activité leur
sera profitable quels que soient leurs choix futurs.

Malgré le fait que nous n’ayons eu qu’un seul point de vue suite à cette table ronde, il est
clair qu’un message des plus importants en ressort. Être docteur, c’est certes être
hypercompétant dans un domaine de recherche. Mais c’est également avoir acquis des
réflexes de travail et des qualités exploitables dans n’importe quel domaine d’activité. Ce
sont ces valeurs qu’il faut savoir valoriser lorsque l’on cherche à sortir du système
académique universitaire. Car, on ne vous le répètera jamais assez, le doctorat est une
expérience professionnelle à part entière, souvent difficile mais précieuse, puisque riche
d’enseignements.

Natacha Janski, PhD, pour Di.Docs

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 21:38

Mercredi 29 février 2012 18h30-20h30

Ayant pour la plupart une formation universitaire classique, peu d’entre nous connaissent
le fonctionnement des entreprises souvent décrites comme le côté obscur de la science
par nos pairs du secteur public. Quelles sont les réalités de la R&D en industrie
pharmaco-cosmétique ? Voilà ce qui nous a conduit à venir nombreux écouter trois
professionnels du domaine : Jennifer Molinari (Researcher Skin Care, Natura), Marie
Seigneur (PhD Directrice du Développement Scientifique, Chanel), Eric Jourdan (PhD,
Directeur des affaires scientifiques et de la recherche, Bioderma).

Chacune à sa manière, les entreprises représentées lors de cette table ronde
symbolisent la crème des crèmes... Natura, numéro un de la cosmétique « bien-être »
brésilienne, valorisant le développement durable et la biodiversité incroyable du Brésil,
sait sensibiliser le consommateur à son environnement. Bioderma (groupe Naos :
Bioderma-Esthederm-EtatPur), 3ème laboratoire de dermo-cosmétique français, basé à
Lyon, conçoit des produits novateurs uniques qui sont les plus prescrits par nos
dermatologues ; la maison Chanel (parfum-maquillages-soins), marque luxueuse qui sait
révéler la beauté naturelle de ses utilisatrices…

Trois états d’esprit donc, pour des soins « nature », des soins « performance », des
soins « sublimatoires »… Ces différences se retrouvent-t-elles dans la politique d’activité
R&D ? Je dirais que oui, puisque chacun de nos interlocuteurs à su mettre en avant les
aspects propres à son entreprise.

Jennifer Molinari (Researcher Skin Care, Natura) se définit comme un « chercheur-
multifonction ». Travaillant en petit effectif (ils ne sont que 4 chercheurs dans son
laboratoire français), ils ont non seulement en charge d’être actifs côté paillasse, mais
doivent également traiter un côté administratif comme la gestion de contrats. Par ailleurs,
la veille scientifique (congrès, études de publications, de brevets…) fait également parti
de leur mission, l’inventaire ne se limitant pas au seul thème de la peau comme on
pourrait le croire pour la cosmétique. Jennifer Molinari cherche également à établir et
rentabiliser des collaborations avec d’autres laboratoires spécialistes de sciences et/ou
techniques pouvant aider Natura à gagner en temps et en efficacité (de façon générale,
les collaborations peuvent d’ailleurs très bien venir du secteur public). Un ensemble
d’activités qui se rapproche donc de ce que l’on connaît du chercheur. Jennifer Molinari

a également à sa charge une doctorante, et conduit son projet. Les contraintes de
budget et de temps ne sont pas les mêmes que dans le public, l’enjeu étant différent.
Pourtant, Jennifer Molinari reste loin de l’aspect marketing, qui est totalement géré par
l’entreprise à Sao Polo. Ce qui n’est pas le cas de nos deux autres intervenants R&D,
plus D que R, d’ailleurs…

Bioderma a fait le pari de travailler, non pas sur les eaux thermales comme ses
concurrents, mais sur les connaissances en biologie de la peau pour créer des produits
uniques et spécifiques. Eric Jourdan dirige plusieurs départements chez Bioderma : les
départements scientifique et technique, développement des produits, et les partenariats
médicaux. Cette gestion conjointe est indispensable : en travaillant avec des cliniques et
des dermatologues, Bioderma est au plus près des besoins effectifs pour les patients. La
stratégie novatrice pour un produit est réfléchie en amont par Bioderma et ses
collaborateurs et s’allie à la découverte d’actifs brevetables par la marque. Le maître mot
reste le choix de l’innovation et la coordination des projets entre les différents
intervenants, rôles détenu par Eric Jourdan.

Marie Seigneur a développé quant à elle un aspect fondamental de la stratégie en
cosmétologie chez Chanel. Elle veille à ce que les projets R&D soient cohérents avec
l’image que souhaite présenter l’entreprise. Gestionnaire de la co-création, elle se place
à l’interface entre les experts de la marque en interne comme en externe. Marie
Seigneur coordonne les activités des intervenants scientifiques (biologistes,
toxicologistes, formulateurs, …) avec celles des développeurs produits, des services de
communication/marketing. Elle donne également la parole aux sciences humaines et
sociales, ce qui peut dans un premier temps intriguer. Mais les études sur la perception
du produit, son image et son impact sensoriel font des sciences cognitives un pôle
important du développement stratégique d’un produit. C’est là que l’on peut noter une
différence de cible entre les entreprises présentes : les produits Bioderma mettent la
science au service du médical ; les produits Chanel effacent la science au profit des
sens.

Malgré ces différences notoires, la performance et l’innovation reste le leitmotiv majeur
des compagnies. Que ce soit au niveau des finances ou du développement, chaque
employé doit garder à l’esprit qu’il faut toujours aller de l’avant selon une stratégie
cadrée. Les objectifs à court, moyen ou long terme sont tous budgétisés, et un projet,
même porteur, peut être évincé par la hiérarchie. En comparaison, les acteurs du
secteur public sont relativement libres de leurs thématiques de recherche et le temps ne
leur est généralement pas compté. Mais nous connaissons tous la contrepartie des
limites financières... À l’inverse, les entreprises savent investir dans les secteurs qui le
demandent, si (et seulement si) ils font partie de leurs projets porteurs. Car si en
recherche fondamentale ce sont les publications qui font office de résultat, il n’en est pas
de même dans le privé : le résultat, c’est le chiffre d’affaires, et le nombre de nouveautés
mises sur le marché. À titre d’exemple, il n’y a que L’Oréal qui possède son propre
laboratoire de recherche fondamentale (ce qui explique le nombre conséquent de
brevets déposés par la marque). Il n’est donc pas crucial de faire des découvertes
scientifiques proprement dites. Mais développer et exploiter des concepts reconnus par
un biais nouveau fait toute la différence face à un concurrent. Il est d’ailleurs important
de protéger ces innovations par le biais de brevet ou par le secret (pensez à la formule
inconnue et bien gardée du Coca-Cola). La veille scientifique, la propriété industrielle et
les services juridiques sont par là également essentiels à la protection de l’entreprise.

Abordons à présent un thème cher à toutes celles et ceux venus à cette table ronde le
CV à la main : comment intègre-t-on ces entreprises de prestige ? Il faut dire que les
parcours de nos intervenants sont impressionnants :

Jennifer Molinari, DESS en poche, a multiplié les expériences : chez L’Oréal
(recherche fondamentale sur le derme), au CNRS (travaux sur l’ubiquitinylation
chez la levure), à l’Institut du derme (prestataire de service pour Natura,
travaillant sur le derme et la cornée).

Eric Jourdan a exploré plusieurs domaines de la recherche fondamentale. Deux
fois docteur (en pharmacie puis en biologie cellulaire et moléculaire : la peau et
son environnement, les biomarqueurs, les antioxydants et la protection solaires),
puis ATER (pharmaco chimie, chimie analytique), il se lassera de la recherche
publique malgré un post-doc au CEA de Grenoble (cytosquelette). Il s’orientera
par la suite vers une recherche plus appliquée, soucieuse du développement : ce
sera le privé, avec une première expérience en PME avant d’intégrer Bioderma.
Eric Jourdan est également titulaire d’un mastère spécialisé qu’il a réalisé en
alternance, dans le domaine du management de l’innovation.

Marie Seigneur a elle aussi travaillé dans plusieurs secteurs de recherche.
Docteur en génétique moléculaire, elle acquiert une expérience dans le médical
en travaillant en parasitologie à Pasteur. Elle intègre l’INRA en biologie végétale,
mais demandera une disponibilité pour pallier le manque de collaborations et
d’applications concrètes qui lui font défaut dans son laboratoire. Elle lança l’idée
de coordination des expertises soin chez Chanel, qui l’accueille quelques mois
après sa proposition. C’est chez eux qu’elle aura la possibilité d’obtenir elle aussi
une double compétence en gestion et management via un MBA (Master of
Business Administration).

Mais quand on interroge nos spécialistes sur les carrières en entreprises, ils sont assez
unanimes. Ce sont les compétences et les qualités humaines qui vous ouvriront les
portes du privé, plus que les diplômes ou autres publications. Bien sûr, les
connaissances scientifiques sont importantes (les postes en expertises sont cruciaux)
mais ne doivent pas forcément êtres couronnées d’un doctorat ou de multiples post-
docs. Au contraire peut être… Car un surdiplômé coûte cher. De plus, les entreprises
aiment à façonner les nouveaux venus, qui évolueront selon leurs envies et l’énergie
qu’ils mettent en œuvre pour apprendre. Afin d’évoluer à un poste de responsabilités par
exemple, les aptitudes au management sont essentielles et peuvent être concrétisées
par une formation complémentaire une fois l’entreprise intégrée. N’oublions pas
également le « facteur chance » (le fameux : bon endroit + bon moment) qui ne saura
cependant être suffisant si vous manquez d’adaptabilité et d’aptitude au travail d’équipe.
Car c’est ensemble que l’entreprise avance.

Natacha Janski, PhD, pour Di.Docs

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 17:21

 

En tant que docteur ou doctorant, nous sommes amenés à partager nos expériences, à développer notre sens de la communication, à échanger, parfois même à enseigner. De là à se spécialiser dans un métier mettant ces atouts en valeur ? Oui, mais lequel ?


"Communication, Médiation et Vulgarisation Scientifique". La thématique est accrocheuse, si l’on en croit la salle comble venue écouter et interroger les professionnels intervenants. Cette nouvelle table ronde nous aura permis d’entrevoir les possibilités d’emploi se cachant derrière ces trois mots.


La communication scientifique, au sens large du terme, dépend de la cible visée. Nous en avons eu plusieurs exemples par nos différents intervenants. Aude Burban, chef de projet à l’IDIS, ne s’adresse qu’à des entreprises, professionnels de la santé, des biotechnologies ou encore de l’énergie. Quant aux chargés de médiation scientifique Gilles Mangeret et Anaïs Poncet, intervenants pour Universcience, c’est face à un public d’amateurs qu’ils travaillent (particuliers novices comme initiés, groupes scolaires, familles...). Mais les métiers de la communication peuvent également conduire à prendre la place d’intermédiaire entre professionnels et particuliers. C’est le cas de Cathy Oualian, chargé de projet pour l’association Paris Montagne, mettant par exemple en relation des jeunes défavorisés avec le monde de la recherche. C’est aussi le cas de Tanguy Schindler, créateur de la société de médiation scientifique Antécia, visant à réaliser et animer pour tous les publics des évènements scientifiques à la demande d’entreprises. Quelle que soit leur activité, il est évident que nous avons écouté lors de cette table ronde des passionnés. Les qualités d’un bon scientifique sont certes importantes, mais le facteur relationnel est ici primordial. Ces métiers demandent des qualités humaines, d’écoute, de parole.


L’adaptabilité est également un point clé, car chaque mission engage des connaissances nouvelles et des interlocuteurs différents. Les professionnels de la communication s’accordent à dire que la routine n’a pas sa place dans leurs activités : c’est cette constante nouveauté qui reste leur moteur. Les médiateurs scientifiques de la Cité des Sciences et de l’Industrie doivent par exemple, se documenter lorsque de nouvelles expositions sont programmées. Ils enrichissent leurs connaissances pour pouvoir présenter les contenus des expositions, répondre aux interrogations du public, l’aiguiller dans sa visite. Il est nécessaire d’adapter le discours à la catégorie de visiteur rencontrée pour pouvoir attirer son attention et l’intéresser. Cette ouverture d’esprit et cette polyvalence sont également indispensables à Aude. Elle peut être chargée de projets aussi différents que ceux concernant les biomolécules à visée thérapeutique ou les énergies renouvelables bretonnes ; mais Aude a aussi des missions de rédaction de benchmark ou l’organisation d’évènements interentreprises.


Plusieurs métiers en un, et des dénominations de postes variées : chargé de communication, chargé de projet, conseiller scientifique, médiateur... Mais aussi journalistes, éditeurs, chargé de contenus web... Sans compter les chercheurs ou enseignants chercheurs pouvant ponctuellement intervenir en médiation. Et concernant la formation à avoir pour intégrer les métiers de la communication scientifique ? celle-ci reste floue. Il ressort clairement qu’il est plus important d’avoir des qualités de bon scientifique, plutôt que d’être proprement dit un scientifique. Certes, nous sommes ici entre docteurs et doctorants, mais la fibre scientifique est là plus importante que le diplôme. Parmi les intervenants, nous retrouvons deux docteurs en sciences (Aude et Cathy), et seulement deux ont suivi une formation en médiation (Cathy via le CNAM en cours du soir, et Anaïs un master à l’Université). Selon leurs confidences, ce n’est pas par ce biais directement qu’elles ont trouvé un poste. Prenons pour exemples Aude, qui est entrée chez IDIS grâce à son parcours associatif et le fait qu’elle a organisé des évènements comme les rencontres Biotechno. Cathy et Anaïs ont décroché un CDD dans leur entreprise actuelle par le biais de stages et les rencontres faites au cours de ceux-ci. Tanguy a quant à lui souhaité se lancer dans la création d’entreprise pour répondre à la demande actuelle en médiation scientifique, qui est amenée à évoluer avec l’approche numérique des sciences ou encore l’autonomie des universités.


La curiosité et la rigueur avant tout, donc. Et pour décrocher un poste, le réseau et le savoir faire. Malgré tout, ces professions ont une activité sur le marché du travail qui reste à l’heure actuelle ralentie. Cathy et Anaïs (en CDD) ne savent pas de quoi demain sera fait, mais ne regrettent en rien leur engagement dans cette voie, les difficultés étant, selon elles, compensées par le bénéfice d’un métier passionnant. Notez par ailleurs que Paris reste une ville riche en musées et associations à caractère scientifique, ce qui n’est pas encore le cas des autres grandes villes, qui n’ont en général que leurs collections universitaires à mettre en avant. Selon Tanguy Schindler, les métiers de la médiation et de la vulgarisation scientifique seront donc peut être mis à l’honneur et voués à se développer dans les prochains temps.


Beaucoup de demande, peu d’élus. Et faibles salaires (début de carrière à 1450 euros net/mois pour Cathy, 2800 euros net/mois pour Gilles, qui a le plus d’expérience). Peu d’élus ? Exception peut-être faite de la communication scientifique aux professionnels, qui tend à porter avec elle l’idée d’économie, de l’optimisation des coûts et de l’innovation. Les métiers du conseil s’y apparentent, et une entreprise cherchera toujours à optimiser ses projets, ayant pour cela besoin de personnel qualifié. Sachez d’ailleurs que, selon nos intervenants, 80% des postes ouverts à l’heure actuelle ne sont pas publiés sur Internet, mais restent en circuit fermé : d’où la nécessité de se créer un réseau, diversifier ses activités, prendre des contacts et participer à des évènements où les entreprises sont présentes. Pour cela, n’oubliez pas Di.Docs !


Natacha Janski, PhD, pour Di.Docs

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 14:39

Bonjour à tous !

 

 

Di.Docs organise son premier RJC (Rencontres Jeunes Chercheurs) le vendredi 11 Février 2011 à l'Indiana Café de Bibliothèque!

 

Le but de cette soirée est de promouvoir les rencontres entre jeunes chercheurs de l'Université Paris Diderot mais aussi avec les jeunes chercheurs des autresinstituts parisien et les docteurs diplomés de l'université.

 

Nous vous proposons donc de nous retrouver à:

 

l'Indiana Café situé au 74 Ave de France,

M° Bibliothèque François Mitterand à partir de 18h30

où vous pourrez rencontrer et discuter avec d'autres jeunes chercheurs autour d'un ou plusieurs verres.

 

A vendredi !

 

 

flyer-RJC

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 11:47

 

Table-ronde--2

 

 

Ne tardez pas à vous inscrire, le nombre de places étant limité grâce au formulaire ici.

 

Seront prioritaires les membres de Di.Docs, puis les doctorants de l'université Paris Diderot. 

 

 

 

 

 

 

Où et quand ?

 

Le mercredi 2 mars 2011

Table ronde 17h‐19h suivi d’un cocktail.

Lieu : Halle aux farines – Zone F – 5ème étage – Salle des thèses

10 Rue François Dotto – Paris 13ème

  

 

Pourquoi ?

  

L’association DiDocs des Jeunes Chercheurs de l’Université Paris Diderot aide les doctorants et jeunes docteurs à connaître la variété de carrière qui leur sont ouvertes. En effet, la formation scientifique ne débouche pas uniquement sur les métiers de la recherche. Il est donc important de soutenir les jeunes scientifiques, à leur ouvrir les yeux sur les multiples domaines qui leur sont accessibles.

           

Nouvelle table ronde, nouveau sujet : Le conseil.

Vaste domaine ! Le docteur est aujourd'hui de plus en plus rechercher dans les cabinets de conseil. Cependant, le docteur ne le sait pas toujours et de plus ne connait pas toujours ce domaine !

 

 

Comment ?

 

Dans un premier temps, nos intervenants s’efforceront de vous présenter leur parcours, leurs métiers, ainsi que leur vision de la communication scientifique. Puis, ils répondront à toutes vos questions. Pour finir cet échange, nous poursuivrons les discussions au cours d’un cocktail. 

 

 

Pour qui ?

 

La table ronde est ouverte à tous et gratuite, dans la limite des places disponibles.

Cependant, le nombre de places étant limité ne tardez pas à vous inscrire en remplissant le formulaire à cette adresse ici.

 

Par qui ?

 

Liste des intervenants, sujette à modification :

 

Barbara CASADEWALL, Ph.D. –

Conseil en Propriété Industrielle et Mandataire agréé près l’Office Européen des Brevets – CABINET REGIMBEAU

 

Pascale AUGE, Ph.D. -

Directrice de mission senior : Innovation, R&D, LS Advisory secteur biotechnologie - ERNST & YOUNG

 

Amandine BUGNICOURT, Ph.D. –

Co-fondatrice et consultante en recrutement – ADOC Talent Management

 

Philippe MARSOLIER –

Consultant agréé en entreprise – TP GESTION

 

Représentant de ALMA Consulting Group

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 11:43

Table-ronde-2

Mercredi 19 janvier 2011 a eu lieu la Table Ronde "Communication, Médiation et Vulgarisation Scientifique" dans la salle des thèses de l'université Paris Diderot. 

 

Nous
 avons poursuivis
 notre
 tour
 d’horizon
 avec
 un
 domaine
 qui
 a
 le
 vent
 en
 poupe
:
 Communication,
 Médiation 
et
 Vulgarisation
 Scientifique.



Une
 première
 question
 s’impose
 alors
:
 Qu’est‐ce
 que
 la
 communication,
 la
 vulgarisation
 et
 la
 médiation
et
 quelles
 sont
 les
 différences
?
 Puis,
 pourquoi
 et
 comment
 les
 scientifiques
 que
 nous
 sommes 
peuvent
 s’adonner
 à 
ces 
domaines
?



 


Comment
 ?


Dans
 un
 premier
 temps,
 nos
 intervenants
 se sont efforcer de
 vous
 présenter
 leur
 parcours,
 leurs
 métiers,
 ainsi
 que
 leur
 vision
 de
 la
 communication
 scientifique.
 Ils ont ensuite répondu aux questions de la salle.
  
 Pour
 finir
 cet
 échange,
 nous
 avons pousuivi 
 les
 discussions
 au
 cours
 d’un
 cocktail.



Pour
 qui
 ?

La 
table
 ronde
 est
 ouverte 
à
 tous
 et
 gratuite,
 dans 
la 
limite
 des
 places
 disponibles.


 


Liste 
des
 intervenants :


Laure
 Coulombel
 –

  

Chercheur 
à 
l’
U935 
INSERM 
– 
Université
Paris
Sud,

 Plate‐forme 
Cellules
 Souches, 
Institut 
André 
Lwoff
 Villejuif

Rédactrice
 en
 chef 
adjointe
 de 
la
 revue 
scientifique 
Médecine/
Science
.

Sophia 
Hafner
 –


Doctorante 
et
 Membre 
du 
Bureau
 Éditorial
 de 
la
 Revue
 Scientifique
 Médecine/Science.


Baudouin
 Jurdant
 –


Directeur
 du 
Master
 Journalisme
 Scientifique 
à
 l’Université
 Paris
 Diderot


Richard 
Emmanuel 
Eastes 
–


Directeur de l'Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes (ESPCI ParisTech)
Professeur agrégé de chimie à l’Ecole normale supérieure (ENS, Paris)
Responsable Education-Valorisation-Ethique au Département d’Etudes Cognitives (ENS)
Chercheur associé à l’Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et Techniques (Université Paris I)
Chercheur associé au Laboratoire de Didactique et d'Epistémologie des Sciences (Université de Genève)
Président du Groupe Traces (Ecole normale supérieure)
Président de l’association Les Atomes Crochus (Paris)

Jean‐Marc
 Galan 
–


Chargé
 de 
recherche 
au 
CNRS 
spécialisé 
en 
biologie
 cellulaire 
à 
l'Institut
 Jacques
 Monod

Animateur 
et
 producteur
 de 
l'émission 
de
 radio
 Recherche
 en 
cours


Myriam 
Danon‐Szmydt 
–

responsable du Pôle communication CNRS Ile-de-France.


Bernard
 Seytre 
–


Directeur
 de
 Dire
 la 
Science, 
entreprise
 de 
communication 
et 
vulgarisation
 scientifique 
tous
 public
.

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